Confinés : en famille

Ces temps de confinement sont pour certains synonyme de cohabitation avec la chair de sa chair : sa famille. C’est donc plus que jamais le temps de retrouver l’esprit de famille. Quoi de plus beau que de renouer avec son paternel entre deux visios ? Comment ça, pas convaincu ? Cohabiter avec sa famille peut être une source d’angoisse comme le cinéma nous l’a montré ! Les exemples foisonnent et il y en a pour tout le monde. Vous n’aurez plus aucune excuse.

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Pour rester soudés voici quelques tips :

Pensez à ouvrir un business !

Vous y voilà. Fiers, unis et soudés, devant la devanture du magasin familial. Les années passent et le commerce coule, les dettes s’accumulent. Gérard Darmon et Jonathan Cohen nous l’ont montré, il faut avant tout être innovant. En plus d’être une belle leçon de marketing, Family Business donne des idées pour étendre ses activités. Oubliez la boucherie casher dans le marais ! Complètement has-been. Ouvrez un coffee-shop, mais attention à ne pas multiplier les écarts à la loi. En poussant l’idée un peu plus loin, ajoutez quelques graines et transformez votre commerce en serre à cannabis et le tour est joué. En plus de développer vos talents de jardinier vous allez participer au cycle de la vie ; faire naître de terre de la marie-jeanne.

Pas trop carnassier et encore moins casher ? Plutôt bourgeois et champêtre ? Ne m’en dites pas plus. On reste dans la même idée de reconnecter avec la nature et de faire pousser des plantes mais cette-fois ci avec un cabaret, une secte et une famille dysfonctionnelle. Plus risqué et à priori moins drôle, le business n’en reste cependant pas moins juteux. Qui irait alors soupçonner le fleuriste du coin? Allez donc regarder d’urgence La casa de las flores et vous pourrez en bonus parler (en espagnol!) comme Paulina de la Mora et ça, ça n’a pas de prix!

Plus casanier, mais prêt à tout ?

Vous vous sentez débordé entre les cris, les voisins bruyants et la wifi capricieuse ? C’est la quatrième fois de la journée que vous montrez à votre mère comment partager l’écran sur Zoom et il n’est que 13h ? Marquez le coup ! Oui, le confinement est le moment idéal pour repartir sur de bonnes bases. Marina Hands, aka Elvira dans Mytho, nous donne une piste. En simulant un cancer du sein, elle réussit alors à recentrer l’attention autour d’elle et profite enfin de sa vie. Par contre, assurez-vous bien que c’est ce à quoi vous aspirez. Avec du recul, c’est pas plus mal d’ignorer tous les problèmes du monde. Et puis bon, le coup du cancer est quand même assez extrême et peu original, trouvez quelque chose de moins vérifiable et plus exotique.

Invitez grand-mère à emménager ! D’une vous gagnerez du temps à l'appeler quotidiennement de deux, vous pourriez apprendre des secrets de famille. Je vous vois venir, ingrats que vous êtes. Rita Morino (ou Lydia) vous prouve le contraire. One day at a time est un parfait mode d’emploi ! Au programme, danse, bonne humeur et affirmation de soi. Comme quoi, essayer grand-mère c’est l’adopter.

Ou quand ça se passe un peu moins bien.

Les beaux jours sont derrière vous et vous le savez. Faire marche arrière vous est impossible. Qu’à cela ne tienne. Là encore le cinéma nous éclaire. Achetez un motel perdu et finissez-y vos jours. Pas très glamour je sais mais, ça peut être au moins surprenant. Prenez Norman et Norma Bates (Bates Motel), ils ont l’air de s'amuser. Non? Avec quelques thérapies familiales, travaillez sur les relations mère-fils qui peuvent être un peu trop fusionnelles. Pourquoi pas, briser la routine en adoptant des activités familiales et vous verrez que la taxidermie c’est chic !

Vous revenez éreinté d’un erasmus prolongé car maman ne voulait plus vous voir. Attendu comme le messie, votre retour va se transformer en cauchemar. En plus de ça, papa et maman sont assez réticents à l'idée que leur fils ramène son petit copain au bercail. Eh bien, imposez-vous. Dans Alguien tiene que morir, le fils prodige, Gabino revient avec Lazaro, bellâtre mexicain. Notre cher Gabino finit par s’imposer et s’assumer tel qu’il est. Seul bémol, son amour du Mexique n’est pas partagé. Ne soyez pas comme Gabino ; si vous ne voulez pas que votre crush finisse avec votre mère, vérifiez avant de l’embarquer que les sentiments soient réciproques. Une fois cela fait, partez vivre votre idylle et mettez un bon coup de pied dans la fourmilière familiale, vous pourriez être surpris. En plus de ça, avec un minimum d’entraînement vous deviendrez le futur champion de tir au pigeon.

Avec ces six familles plus ou moins fonctionnelles, vous avez un panorama large pour reprendre les choses en main ! N’oubliez pas que le plus important c’est l’esprit de famille. Tisser des liens familiaux solides vous assure un Noël empli de cadeaux.