Hitchcock une légende
- Victoire Salvo
- 29 nov. 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 déc. 2020

Un homme, une légende, une créativité hors du commun ! Aujourd’hui nous allons parler de l’un des plus grands réalisateurs anglo-saxons. Alfred Hitchcock est un maître du suspense. Horsmis « Psychose », le chouchou de la Paramount Pictures n’a aucunement froid aux yeux. Nous allons découvrir ensemble, trois de ses films qui m’ont le plus bouleversés.
Effectivement, un corbeau peut devenir traumatisant quand on y rajoute un soupçon d’Hitchcock. Un long-métrage angoissant, qui pourtant ne date pas d’hier puisqu’il sort en 1963.
Oui, le film « Les oiseaux » reste un classique accompagné de Tippi Hedren qui jouera dans Pas de printemps pour Marnie puis de Rod Taylor grand acteur des années soixantes. Le synopsis est simple : Une femme Mélanie Daniels rencontre un séduisant avocat Mitch Brenner chez un charmant marchand d’oiseaux, est-ce un signe ?

Tous deux achètent un couple d’oiseaux « les inséparables ». Ils vont alors se retrouver pour le week-end à Bodega Bay. Ce chef d’œuvre s’inspire du roman britannique de Daphne du Maurier, publiée en 1952. Le scénario est captivant par son originalité. L’idée que notre environnement devienne inquiétant, angoissant et surtout meurtrier par la compagnie de ces petits bêtes est de suite plus réaliste.

Passons au film « Pas de Printemps pour Marnie ». Un thriller américain sorti en 1964, joué par le grand Sean Connery qui restera à vie notre 007 et qui, encore une fois, est accompagné de la jolie Tippi Hedren. L’histoire se déroule autour d’une jeune femme Marnie Edgar, elle est manipulatrice et n’a aucune confiance en l’homme. On comprend rapidement que Marnie a une peur extrême de la couleur rouge qui lui rappelle un traumatise d’enfance. Finalement, le sujet le plus touchant est la mise en valeur de la femme, de ses conditions, de ses traumatises et surtout de sa peur. Hitchcock et son rapport avec les femmes a toujours était surprenant ! Amoureux de la féminité, du charme et des courbes, il transmet à travers ses œuvres une représentation d’une femme blonde, élégante, charnelle avec un physique avantageux. En grande majorité ses personnages féminins s’accompagnent de vice, de folie, de méfiance comme si la femme était sujette à n’être que complexité masquée par la beauté du corps. Et pourtant, l’une des plus grandes supportrices d’Hitchcock est une femme ; sa femme : Alma Reville. Elle jouera tout le long de sa carrière le principal sujet de sa créativité. Arte leur consacre un documentaire sur leur histoire digne d’un scripte hollywoodien. Je vous le conseille vivement, il ma apprit beaucoup de détails intéressant sur ce grand homme. Il existe également un biopic sur l’histoire de Psychose, qui a était un film on ne peut plus compliqué à financer puisqu’il devra renoncer entre autres au soutien de la Paramount, je vous donne le nom comme ça vous materez par vous-même : Hitchcock.
Mes camarades cinéphiles, je vous invite à regarder l’extraordinaire « Fenêtre sur cour ». Pour mesdames, si vous raffolez de virilité mais surtout de charisme, je vous le recommande d’autant plus car avec James Stewart, vous ne serez pas déçue. Un long-métrage extrêmement connu où même les Simpson s’inspirent pour l’un de leurs épisodes. Celui où Bart se casse la jambe et passe son été devant la fenêtre de sa chambre en regardant à travers son télescope où il remarque alors l’étrange comportement de Flanders, pensant soudainement à l’assassinat de sa femme. Le film est quasi équivalent, sauf qu’on remplace Bart par James et Flanders par Raymond Burr, mais surtout on rajoute la grande et magnifique Grace Kelly.
Un film très palpitant, filmé dans un même décor, en studio et qui reflète parfaitement les secrets de nos voisins. Alors pourquoi j’invite à regarder particulièrement ce chef d’œuvre. Car, à mes yeux le dénouement est bon, l’histoire d’amour entre Grace et James est belle mais surtout le regard du spectateur qui se met à la place du réalisateur est tout simplement géniale. Surtout, qu'en 1955 le concept n’est pas très connu à cette époque. Puis évidemment le jeu d’acteur est excellent.

Voilà mes petits loups, je termine cet article dans une ambiance noir et blanc, puis de couleur et de gourmandise le tout mijoté à feu doux sur un suspense poignant. Et, enfin je finirai par cette fameuse phrase : « Le film n’est pas une tranche de vie, c’est une tranche de gâteau » d’Alfred Hitchcock.
コメント